Ces politiques publiques peuvent être plus largement étudiées dans une démarche sociale, urbaine ou rurale, et ce, afin d’atténuer la dimension sécuritaire et permettent d’asseoir une stratégie globale.
Depuis 2007, il est obligatoire de mener une étude de sécurité et de sûreté publique (ESSP) préalable à certains projets d’urbanisme.
« Dans les agglomération de plus de 100 000 habitants, une ESSP est obligatoire pour les opérations d’aménagement et les constructions supérieures à 70 000 m2 et tout établissements recevant du public (ERP de catégorie 1 et 2), qu’il s’agisse d’une création ou de travaux/aménagements ayant pour effet d’augmenter de plus de 10% l’emprise au sol ou de modifier les accès sur la voie publique.
Hors ce seuil démographique, elle est aussi imposée pour les ERP de type établissement scolaire, de la catégorie 1, 2 et 3, et les gares ferroviaires, routières et maritimes classées ERP 1 et 2, là encore qu’il s’agisse d’une nouveauté ou de travaux.
Les projets de rénovation urbaine y sont aussi soumis, dès lors que les opérations impliquent de détruire au moins 500 logements, sur décision du préfet « en fonction de leurs incidences sur la protection des personnes et des biens contre les menaces et agressions. »
Textes de références :
Décret n°2007-1177 du 3 août 2007 pris pour l’application de l’article L. 111-3-1 du code de l’urbanisme et relatif aux études de sécurité publique.
Décret n° 2011-324 du 24 mars 2011 relatif aux études de sécurité publique